Le ministère de l'éducation nationale vient de reconnaître, pendant les dernières vacances d’été, l’existence d'un problème de programmes scolaire et reconnut l'existence d'interférence provenant d'en haut dans l'élaboration des dit programmes. C’est une reconnaissance de taille qu'on vient de décrocher .Mais malgré cela elle reste incomplète parce qu'il y a d'autres problèmes qui n'ont pas été évoqués , par exemple le problème des manuels scolaires qui n’ont, du point de vue de leur contenu dans plus grande partie, rien avoir avec les programmes au moins pour certaines matières telles que l'Histoire-Géo. Ces lacunes, il revient aux professeurs de les remplir. C’est à dire faire un travail que le ministère de l'éducation n'a pas fait on ne sait pourquoi, malgré les moyens humains et matériels qu'il a sous la main. Donc l'enseignant est tenu d'être au four et au moulin en même temps: une mission impossible.
Il y a aussi cette atmosphère dans laquelle ce métier s'exerce .Une atmosphère désagréable due en premier lieu à la situation de crise que connait l’Algérie depuis 1992 et aux ingérence des différentes parties politiques activant sur la scène nationale. Ces parties politiques agissent à travers des drones marchant sur deux pieds en salles de profs et ou derrières les bureaux de l’administration (au moins) agissant et activant en toute liberté jusqu’à la collecte de dons dans la salle des profs pour la campagne électorale du parti 'peu importe ou exactement et ou ) avec la complicité l’administration et malgré la présence indéniable des yeux et des oreilles de l'etat , quoi que camouflée.
Il convient aussi de mentionner des réseaux de renseignement qui couvrent les établissements et qui se transforment, selon les circonstances, en forces de frappes pernicieuses.
Pour les pouvoirs, l’administration est son outil ...
La qualité de l'encadrement administratif de beaucoup de lycées est un autre problème !