La réalité et les faits sur le terrain nous indiquent que certains syndicats autonomes (certains au moins)en Algérie sont un mythe, une chimère. Les preuves sont innombrables, irréfutables et indéniables.
Le pouvoir l'a annoncé déjà clairement par la bouche du Premier Ministre A. Sellal :"Nous maitrisons la situation". (Bien sûr, pas seulement par la spoliation et l'apprivoisement des syndicats).
Cette déclaration annonce, non seulement, la main mise du Pouvoir et du système sur la société toute entière par divers moyens et méthodes mais aussi elle relate apparemment une arrogance et une sous estimation des risques. L'Histoire renseigne et enseigne.
Cette situation s'est dévoilée depuis que ces "syndicats" ont tourné le dos aux essentielles des travailleurs qui ont fait leur force aux premiers jours de leur naissance. Cet abandon de ces revendications s'est fait depuis les premiers jours de l'obtention de l'agrément. Mais il faut aussi noter que même avant cela on constatait , aux lycées, des signes qui ne trompait pas de magouilles des stratagèmes , manipulations et éclectisme venant du dehors des établissements et du secteur .On fabriquait les syndicalistes dehors . Mais qui sont ces fabricants de ces « élites syndicales » et pour quel buts ?
Le prix de cet abandon des revendications réelles des travailleurs, ajouté aux manipulations, magouilles etc. ne tarda pas à ce faire voir. Les PES ont commencé à se détourner progressivement de ce « syndicat » devenu une organisation de masse. En conséquence il lui est devenu de plus en plus difficile de mobiliser les travailleurs en grands nombres pour ses "mouvements de protestations" comme fut le cas avant l'acquisition de son agrément.
Le remède que les syndicalistes fantoches ont trouvé à cette situation née de leur trahison aux aspirations et revendications des PES est d'élargissement de ce syndicat aux autres paliers : primaire et moyen .Ce fut un autre coup douloureux .Le taux de succès des appels aux grèves dans ces deux paliers sont beaucoup moins importantes qu'au secondaire .Cet échec est du à deux facteurs liés l’un à l’autre : Le premier est relatif aux revendications superficielles et dérisoires affichées par ce syndicat. Le deuxième est du au manque de disposition chez les enseignants pour des raisons qui n'ont pas besoin d'être citées.
En réponse à ce fiasco presque total, « syndicalistes » n'ont d'autres solutions qu'à obéir au pouvoir et collaborer d'avantage avec lui pour survivre et sauvegarder les avantages et les privilèges. Les mouvements de "protestations" menés depuis, ne sont, que des escarmouches de diversion, des cendres jetées dans les yeux !