Rappelons-le encore, devant certains faits et certains souvenirs dans certaines circonstances, les mots nous fuient et ceux qui restent ne sont que des mots handicapés, donc inutiles et incapables de construire un paragraphe qui décrit fidèlement nos sentiments de colère, de tristesse, de révolte,de désespoir et d'espoir.
Cette attitude se justifie et se renforce beaucoup plus quand on est confronté à l'obstination et la fuite en avant.
C'est le cas pour aujourd'hui et durant des années déjà. Alors, pleurons, crions et exprimons tous nos états d'âme en silence. C’est plus éloquent.