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TageMagazine  . مجلة  تاج

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مساحة للتاريخ و البيئة تأسست في 01 نوفمبر 2009. Un espace pour l'Histoire et l'environnement.Crée le 01 novembre 2009.


Histoire.

Publié par Kateb sur 15 Décembre 2010, 23:21pm

Catégories : #تاريخ و آثار

En 1873, l’article « Histoire » du Grand Dictionnaire universel du xixsiècle (publié à partir de 1863), rédigé par Charles Moncelet, donne une définition du rôle de la science historique imprégnée de républicanisme. L’auteur lui attribue un rôle cardinal dans la capacité des hommes à comprendre le passé et éclairer l’universel présent. L’Histoire est donc une mémoire vivante, active, fondée sur une « méthode scientifique » (article « Moyen Âge ») qui, in fine, serait garante du progrès moral et civique d’une société « intelligente ».

Histoire :

L’histoire proprement dite est le récit des événements sociaux dont l’ensemble constitue la tradition. Subjectivement, c’est la connaissance de ces mêmes événements. Tout ce qui arrive n’appartient donc pas à l’histoire. Son objet spécial est l’homme et les choses qui le concernent. Dès lors, l’histoire, comme fait, est le développement de l’esprit humain tel qu’il se manifeste dans ses relations sociales et ses rapports avec l’État. Comme science, elle est l’intelligence de ce développement. Comme art, elle en est la reproduction ou la représentation par la parole. D’après une classification philosophique qui divise les facultés humaines en trois groupes, la mémoire, la raison et l’imagination, l’objet de la science humaine se divise naturellement en histoire, fruit de la mémoire ; philosophie, fruit de la raison, et poésie, fruit de l’imagination. Ce sont des points de repère propres à classer les idées ; en pratique, les trois choses se combinent.

Aujourd’hui, l’histoire est devenue, pour ainsi dire, une religion universelle. Elle remplace dans toutes les âmes les croyances éteintes ou ébranlées ; elle est devenue le foyer et le contrôle des sciences morales, à l’absence desquelles elle supplée. Le droit, la politique, la philosophie, lui empruntent ses lumières. Elle est destinée à devenir, au milieu de la civilisation moderne, ce que la théologie fut au moyen-âge et dans l’antiquité, la reine et la modératrice des consciences. On ne croit plus aux idées, on ne croit désormais qu’aux faits. Or les idées sont invisibles pour l’histoire. « Les effets seuls, dit Jouffroy, tombent sous sa prise ; ces effets sont des faits qu’elle recueille, faits de toute nature et de toute espèce, d’où elle induit les idées, concluant du signe à la chose signifiée, de l’effet à la cause. »

Sources :

- Larousse (Pierre), Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1876.

-  Microsoft Encarta 2009.

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